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LES CHANTS DU MOIS

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  1. Esprit de Dieu, souffle de Dieu (IEV 522)
  2. Chercher avec toi Marie (V282) 
  3. Qui mange ma chair (D290)
  4. Tu fais ta demeure (D56-49)
  5. A toi la gloire
  6. Je vous ai choisis (IEV 14-16)
En ce mois d’avril où nous célébrons la fête de Pâques et la victoire du Christ ressuscité sur les flots de la mort, nos pas nous conduisent à Marseille, aux pieds de Notre-Dame de la Garde : celle qui garde les marins, au gré des flots agités sur lesquels ils voguent au large. Elle saura bien nous conduire, avec eux, à bon port !

 

Tour de garde

Ici, ni apparition, ni source miraculeuse, ni révélation… mais d’abord un site d’exception : un promontoire rocheux stratégiquement situé à 161 mètres d’altitude au-dessus de l’antique cité phocéenne. Jusqu’au Xè siècle, c’est d’abord une simple tour de garde, faite pour surveiller l’arrivée des navires dans la rade. Il faut attendre 1214 pour qu’un prêtre marseillais qui menait là une vie d’ermite ait l’autorisation d’y bâtir une chapelle dédiée à la Vierge qui prit immédiatement le nom de Notre-Dame de la Garde. Dès lors, il ne s’agissait plus, militairement, de surveiller la ville, mais spirituellement de veiller sur la cité et ses habitants en intercédant pour eux tous. D’ailleurs, en 1256, année de la mort du prêtre-ermite, un prieuré est édifié et prend le relais de ce ministère d’intercession. Très vite, les marins viennent demander à cette mère très bonne de les protéger en mer, ainsi que leurs familles restées à quai. En 1302, le site reprend sa vocation militaire et devient le lieu d’où sont lancés les signaux alertant de la présence de bateaux ennemis. En 1524, sous François Ier, un fort est construit, englobant alors la chapelle dédiée à la Vierge.

La “Bonne Mère” veille sur Marseille… et bien au-delà !

En 1588, la destruction de l’église saint Etienne à Marseille, très fréquentée par les marins, renforce la popularité de Notre-Dame de la Garde qui veille, contre vents et marées, à ce qu’ils parviennent toujours à bon port. A la suite des marins, nombreux seront les fidèles provençaux qui viendront remercier Marie de les avoir préservés de toutes sortes d’épidémies. A la fin des années 1860, afin de signifier à tous que la Vierge garde la cité et veille sur elle, une statue monumentale de Marie est posée sur le clocher piédestal, entièrement financée par la ville, elle-même en pleine expansion démographique et industrielle. Le 24 septembre 1870, en pleine guerre franco-prussienne, cette Vierge à l’Enfant recouverte d’or est bénie. Jusqu’à ce jour, c’est elle qui, tenant son Fils, lui demande de bénir incessamment la ville et bien au-delà, tous les hommes et les femmes qui voguent au loin sur les flots agités de leurs vies mouvementées, afin, que sous la Garde d’une si “Bonne Mère”, ils soient toujours conduits à bon port !

Fr. François-Dominique Forquin, dominicain

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