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LES CHANTS DU MOIS

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La grande fête mariale de l’été, attendue et célébrée par beaucoup, c’est l’Assomption de la Vierge Marie ! S’il est une ville, entre toutes, qui célèbre cette fête avec solennité, c’est bien celle du Puy-en-Velay qui, pendant longtemps, s’est appelée Le Puy-Sainte-Marie. Nous achevons notre tour de France des sanctuaires mariaux par Notre-Dame du Puy, mais peut-être aurions-nous dû commencer par lui, car c’est sans doute le premier et le plus ancien sanctuaire marial du pays. Finir par celui-ci, c’est peut-être une manière de dire que, comme tout pèlerinage, il nous ramène à la source : la source du culte et de la dévotion mariale en notre terre de France.

 

A l’origine du sanctuaire du Puy : la première guérison liée à l’intercession de la Vierge Marie en territoire de France

C’est en 430-431, c’est-à-dire au moment même où était proclamée Marie, “Mère de Dieu” (“Théotokos”) lors du concile d’Ephèse (431) qu’a eu lieu, sur cette vieille terre volcanique du Velay, en Auvergne, sur un promontoire rocheux qui portait encore le nom de “mont Anis”, le premier miracle attribué à l’intercession de la Vierge Marie : une femme atteinte de fièvre mortelle se couche alors sur une pierre et pendant son sommeil voit Marie lui apparaître, accompagnée des anges. Elle demande qu’on lui construise une chapelle. A son réveil, la femme était guérie ! On raconte que cela s’est passé au mois de juillet : la neige est alors tombée dans la nuit et un cerf y a alors tracé les contours du futur sanctuaire demandé par la Vierge. Au matin, l’évêque a fait délimiter aussitôt l’espace par des branches de buisson épineux. Le lendemain, ils étaient fleuris et sentaient bons. C’est sur cet emplacement que fût construit le chœur actuel de la cathédrale du Puy où trône dans son manteau la belle Vierge noire. A gauche de ce sanctuaire, on peut voir la “Pierre des fièvres”, lieu de cette première guérison, liée à l’intercession de Marie.

Le Puy : lieu de pèlerinage à Notre-Dame et des grands départs pour St Jacques de Compostelle

Si, depuis cette guérison, Le Puy est une ville où l’on vient en pèlerin, il est aussi un lieu de départ en pèlerinage. En l’an 951, le premier à ouvrir la voie pour se rendre au tombeau de saint Jacques, frère de saint Jean, à Compostelle, n’est autre que l’évêque du Puy Godescalc. Depuis lors, nombreux sont les pèlerins qui empruntent cette voie du Puy (“Via Podiensis”) pour se rendre au “Champ de l’étoile” (“Campus Stellae”) y vénérer le tombeau de l’apôtre saint Jacques. Pour aider ces nombreux pèlerins à confier leur chemin à la Vierge Marie, un autre évêque du Puy, Adhémar de Monteil, écrivit au XIe siècle, une antienne à la Vierge du Puy, aujourd’hui mondialement connue sous le nom de ses deux premiers mots : “Salve Regina”. On doit à saint Bernard d’y avoir ajouté la dernière invocation : “Ô Clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie”.

Fr. François-Dominique Forquin, dominicain

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