Skip to main content

Qui dit nouvelle année dit nouveau thème. Au long des mois, en nous souvenant que « c’étaient nos souffrances qu’il portait », nous contemplerons Jésus dans le grand mystère de son Portement de croix.

Septembre : Marc 2, 1-12. Porté par 4 hommes, le paralytique était déjà porté par le Christ avant même qu’il le guérisse. Comme lui, nous nous sommes levés et mis en marche, conscients que le Christ nous aide à porter notre brancard.

Octobre : 2e livre de Samuel 6, 2. 9-17. Dans la célébration de ce mois, nous allons découvrir avec David que si Dieu nous porte, nous pouvons aussi le porter : l’arche d’Alliance, qui manifeste sa présence, sera portée par des hommes jusque chez David. Dieu se laisse porter jusque chez moi : suis-je prêt à l’accueillir dans ma maison et à me laisser porter par lui au point de danser de joie ?

Novembre : Marc 5, 24-34. Jésus, en se laissant toucher par la femme atteinte par des pertes de sang, portera sa souffrance et il lui transfusera sa vie.

Décembre : Matthieu 8, 5-10.13. En intercédant pour son serviteur souffrant, c’est comme si le centurion le portait jusqu’à Jésus pour qu’il le guérisse. En intercédant pour lui, le Centurion portera ainsi la souffrance de son serviteur.

Janvier : Marc 1, 40-45. Jésus, en touchant le lépreux, portera sa propre lèpre, il s’en revêtira pour mieux le libérer et lui permettre de se réintégrer à la communauté.

Février : Lettre de saint Jacques 5, 13-16. A travers l’onction des malades, Dieu porte les souffrances de ceux qui traversent l’épreuve de la maladie et il leur manifeste sa présence.

Mars : Luc 10, 25-37. A travers le bon Samaritain, c’est Jésus lui-même qui porte notre être blessé au bord du chemin. En nous chargeant sur sa propre monture, il porte nos souffrances et nous conduit jusqu’à l’hôtellerie de son Eglise pour prendre soin de nous.

Avril : Jean 11, 32-44. Avec nous, comme avec Marthe et Marie, Jésus pleurera : il portera en lui la souffrance de perdre un être cher, son ami Lazare. Portant nos larmes dans ses propres larmes, il nous apprendra à nous en libérer pour nous ouvrir à la joie de la résurrection.

Mai : Jean 19, 25-27. Marie, à l’heure de la croix, a porté, comme au jour de sa naissance, Celui qui porte tout. Au Golgotha, recevant Jean comme fils, elle deviendra la figure maternelle de l’Eglise qui porte ses enfants en son sein et veille sur eux.

Juin : 1re lettre aux Corinthiens 11, 23-29. A chaque eucharistie, le Corps du Seigneur se laisse porter par les mains du prêtre puis par celles des fidèles qui le reçoivent et le portent à leur tour : avons-nous conscience que le Christ nous fait confiance au point de se laisser porter par nos propres mains ?

Juillet/Août : Luc 23, 26-32. Tout au long de l’Evangile, Jésus n’a cessé de porter les hommes et les femmes qu’il a croisés. Tout au long de cette année, au fil de nos rencontres mensuelles, Jésus n’aura cessé de porter les souffrances de notre humanité blessée. A l’image de Simon de Cyrène qui aide Jésus à porter sa croix, à nous de devenir les Simon de Cyrène les uns des autres en portant mutuellement nos souffrances.