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L’année dernière le Christ nous appelait à “demeurer dans son amour” (Jn 15,9). Et dans l’Evangile de Jean il ajoute aussitôt après : “je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite” (Jn 15,11). Dans le prolongement de cet appel et du jubilé de la miséricorde voulu par le pape François, nos rencontres mensuelles vont se vivre autour de la béatitude : “Heureux les miséricordieux” (Mt 5,7). En voici les grandes lignes.

      • Septembre : Lc 15,11-32. Nous commençons nos rencontres mensuelles par cette 3e parabole de la miséricorde. Elle nous présente ce père plein de miséricorde qui, à la demande de son fils cadet, partage ses biens et les donne en héritage à ses deux fils. L’un reviendra ruiné et tout penaud. L’autre ne voudra pas entrer dans la miséricorde de son père. Ce père part pourtant à la rencontre de l’un et l’autre. Dans le mystère de la Visitation, Marie part elle aussi chez sa cousine Elisabeth pour lui annoncer que la “miséricorde du Seigneur s’étend d’âge en âge”.
      • Octobre : Mc 10,46-52. Un aveugle sur le chemin crie en direction de Jésus pour lui demander sa pitié. Dans cette rencontre et grâce à sa foi, Jésus va lui redonner la vue et le faire entrer dans sa lumière. Dans le mystère de la Transfiguration, nous sommes tous invités à entrer dans la lumière du Christ grâce à la miséricorde du Père.
      • Novembre : Lc 7,11-16. Jésus est saisi de compassion pour cette veuve de Naïm qui porte en terre son fils unique et lui dit : “Ne pleure pas”. Dans sa miséricorde il lui redonne son fils de nouveau vivant. Dans le mystère des Noces de Cana, Marie est saisie de compassion et fait appel à la compassion de son fils pour faire naître la joie.
      • Décembre : Lc 15,1-7. Cette 1ère parabole de la miséricorde nous décrit la recherche de ce berger qui a perdu une brebis et sa joie quand il l’a retrouvée. Dans le mystère de la Nativité, nous célébrons la miséricorde du Père qui envoie son Fils dans le monde pour chercher tous les pécheurs.
      • Janvier : Lc 4,16-22. Dans la synagogue de Nazareth Jésus lit solennellement un passage du livre d’Isaïe. Après avoir refermé le livre, il affirme avec force qu’il vient accomplir cette prophétie de la miséricorde. Dans le mystère de l’Annonce du Royaume, nous proclamons la miséricorde de Dieu dans notre monde d’aujourd’hui.
      • Février : Heb 2,5-18. A travers son mystère pascal, Jésus a été couronné de gloire. Il est désormais le “grand prêtre miséricordieux” qui est le seul à pouvoir enlever le péché du monde. Le mystère de la Présentation au Temple, lieu où les grands prêtres exercent leur charge, annonce celui qui est l’unique “grand prêtre”, visage de la miséricorde du Père.
      • Mars : Lc 5,17-26. Porté par des amis, un paralysé est descendu, à travers le toit d’une maison, devant Jésus. Voyant la foi de ces hommes, prêts à tout pour la guérison de leur ami, Jésus lui pardonne ses péchés et le remet debout. Comme dans le mystère de l’Annonciation où la foi de Marie devient chemin de miséricorde, la foi de ces hommes a permis de voir réalisées “des choses extraordinaires”.
      • Avril : Lc 23,39-43. Suspendu en croix entre deux malfaiteurs, Jésus assure à l’un d’eux qu’il sera “aujourd’hui” avec lui dans le Paradis. Le mystère de la Crucifixion révèle que dans la miséricorde de Dieu il n’y a pas de limite au pardon.
      • Mai : Eph 2,1-8. Dans un monde marqué par le péché et la mort, la richesse de la miséricorde de Dieu vient faire triompher le pardon et la vie. Dans le mystère de la Résurrection nous célébrons cette vie nouvelle donnée par le Christ.
      • Juin : 2 Co 5,14-20. Notre relation au Christ concerne notre intelligence mais surtout notre cœur. Paul confie aux chrétiens de Corinthe comment il est saisi d’amour pour le Christ devant le don de sa vie pour nous et le chemin de réconciliation qu’il nous a ouvert. Dans le mystère de Pentecôte, l’Esprit Saint nous donne cette connaissance du cœur pour contempler le visage du Christ.
      • Juillet : Lc 6,31-38. Le Christ nous invite à être miséricordieux comme le Père. Cette miséricorde consiste à aimer sans limite et sans retour en ouvrant son cœur à tous. Par son “fiat”, Marie s’abandonne à l’amour miséricordieux du Père qui donne son Fils au monde pour le salut de tous. Cet abandon, manifesté dans toute sa vie, est reconnu et célébré dans le mystère de son Couronnement