LES CHANTS DU MOIS
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Commencez par contemplez la belle représentation du Mystère de la Résurrection ci-contre avant d’en lire le commentaire spirituel ci-dessous.
Le Ressuscité toujours couronné d’épines
Ressuscité, Jésus n’a pas d’autre couronne de gloire que celle de sa Passion. Le nimbe, sobre cercle lumineux qui se détache fragilement d’un fond noir et obscur, signale la sainteté de celui qui en est couronné. De fins rayons de lumière suffisent à évoquer le Ressuscité comme si sa douce lumière ne voulait pas s’imposer. Le sang, qui coule encore de son front même après sa Passion, ne pourrait-il pas évoquer le sang du Ressuscité qui continue à couler pour nous à chaque eucharistie ? Le rouge de son vêtement n’est dès lors ici plus seulement le rappel de ses souffrances et de la moquerie des soldats, mais bien plutôt le signe de l’amour qui se déverse en plénitude sur celui qui le regarde. La douceur et la ferme sérénité qui émane de son visage apaisé révèle qu’il ne vient pas pour juger, mais pour aimer.
Des plaies devenues glorieuses
Entre le majeur et l’index légèrement entrouverts de sa main gauche apparaît le côté ouvert d’où jaillissent de fins rayons de lumière : la plaie n’est pas blessure suppurante de douleur, mais ouverture béante d’une lueur. Ici, ce n’est pas la douleur de la Passion qui est exaltée, mais plutôt la douceur qui en a émané. La lumière qui jaillit des plaies du Ressuscité révèle, comme en une faille, la profondeur d’un amour gardé intact. C’est comme si les plaies glorieuses du Ressuscité étaient devenues les bouches les plus sages pour annoncer la Bonne Nouvelle de son amour miséricordieux à tous les hommes.
Une main qui bénit
Le Christ, marqué par les stigmates de la Passion et qui a traversé la déréliction de la mort bénit tous ceux qui le regardent. On a levé la main sur lui pour le condamner, le juger, l’humilier et le faire périr. On a levé la main sur lui pour le maudire en le pendant au bois du gibet, il lève ici la main pour nous bénir. Le Christ, vainqueur de la mort et toujours marqué par les stigmates de sa Passion n’est plus que le visage du pardon qu’il n’a jamais cessé de donner. N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ, car il ne cesse jamais de te bénir et de t’aimer !
Fr. François-Dominique Forquin, o.p.,
Aumônier national des Équipes du Rosaire