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Responsable nationale des Equipes du Rosaire de 1997 à 2003, Monique était « la volonté missionnaire »

Monique Brillant nous a donc quittés le mardi 30 novembre dernier. Ses obsèques ont lieu ce 8 décembre, jour de l’Immaculée conception, dans l’église Saint Bernard des Sablons, au Mans.
C’est le frère Norbert-Marie Sonnier, qui était Aumônier national des Equipes du Rosaire durant une grande partie du mandat de Monique, qui les célèbre.

Déjà fatiguée, elle avait tenu néanmoins à venir au Pèlerinage du Rosaire en octobre 2021. Elle avait pu recevoir le sacrement des malades donné par le frère Norbert durant la messe d’onction sur l’esplanade du Rosaire. Prions pour elle et pour toute sa famille, particulièrement son mari Michel qui a été un soutien indéfectible et patient durant toutes ses années de responsabilité.

Nous vous proposons de lire ci-dessous l’article dans lequel elle parle de sa responsabilité aux Equipes.

J’ai vécu ma responsabilité dans le dynamisme de la période jubilaire, incluant un pèlerinage à Rome des Equipes du Rosaire, en 2000 avec 750 personnes, un autre la même année, déléguée par la Conférence des Evêques de France, à l’occasion du Congrès Mondial du Laïcat Catholique présidé par Jean-Paul II. Un dynamisme qui ne doit pas nous quitter !

Etre en Mouvement dans l’Apostolat du Rosaire, être en Mouvement avec l’Eglise tout entière prouve une volonté d’agir au service de la Parole de Dieu, comme et avec Marie. Il m’a été permis de m’adresser aux Evêques de France, au nom des Equipes du Rosaire,  représentant tous les Mouvements de Laïcs. C’est une belle reconnaissance de ce que sont les Equipes. Nous constatons dans nos diocèses, tour à tour en synode, que l’Eglise compte sur nous, laïcs, pour participer activement à l’annonce de l’Evangile.

Notre Mouvement est d’actualité par son originalité d’inviter au domicile,  les plus pauvres spirituellement en particulier, par les moyens simples et accessibles qui nous ont séduits. J’ai pu constater que peu de groupes avec un statut canonique, rassemblaient des personnes de toutes conditions, de tous âges, dans un quartier, un village, l’environnement quotidien. Faire Eglise en dehors des églises pour y venir en plus grand nombre, je crois que c’est une conclusion de la plupart des synodes. Nous avons de l’avenir !

Nous sommes originaux encore par la double reconnaissance de l’Episcopat et de l’Ordre des Prêcheurs d’où nous tenons notre fondation par le Père Joseph Eyquem.

Ce qui reste important pour ma vie aujourd’hui, est que j’ai découvert l’Ordre de Saint Dominique en même temps que j’ai découvert que je pouvais m’y engager. Je sais que lui et Marie se vouent une reconnaissance mutuelle, alors je me sens bien avec eux.

Durant les six années de responsabilité nationale, j’ai particulièrement apprécié rencontrer les membres dans leurs environnements si différents les uns des autres. Ils m’ont appris par leurs expériences, à parler d’eux afin que chacun s’enrichisse de l’autre. Expériences, activités, que chacun ou chacune met en œuvre pour inviter à entendre la Parole de Dieu en présence de Marie, dans la fidélité aux fondements du Mouvement. Il me semble très important de ne jamais nous éloigner de la volonté missionnaire des pionniers. Nous avons reçu d’eux une belle Oeuvre, et nous avons la charge de la remettre toujours aussi belle aux générations à venir.